Les déficits sociaux suscitent tellement d’attention dans l’étude des troubles du spectre autistique qu’on oublie parfois qu’il existe également des déficits d’apprentissage moteur pendant la petite enfance. Ces différences d’aptitudes physiques contribuent souvent à isoler encore davantage les enfants qui aimeraient jouer à la balle dans la cour de l’école et nouer des liens avec leurs camarades.
Dans une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans Nature Neuroscience, des chercheurs ont mis le doigt sur les fondements neurologiques de ce retard moteur. Le laboratoire du Dr Simon Chen a utilisé un modèle de souris autiste pour mettre en évidence une insuffisance de la quantité de noradrénaline, un neurotransmetteur, libérée dans le cortex moteur primaire du cerveau. Le problème semble trouver son origine à une certaine distance, dans une zone du cerveau postérieur appelée locus coeruleus, connue pour être un centre de motivation, de vigilance et d’attention.
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