Témoignages de résidents

Les résidents et résidentes à la retraite des résident(e)s en médecine familiale
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Que pensent nos résidents de l'achèvement de notre programme? Nous avons discuté avec nos résidents pour savoir ce qui s’annonce pour eux.
Dr Alexander Mungham
Félicitations! Vous approchez de la fin de votre résidence de deux ans en médecine familiale. Comment vous sentez-vous après avoir terminé votre examen du CMFC en médecine familiale?
C’est sans aucun doute un soulagement d’avoir terminé un autre examen. Évidemment, nous sommes tous stressés par les examens, particulièrement un de certification qui porte sur tout ce qu’on a fait au cours des deux dernières années de résidence. Toutefois, j’ai reçu de bons conseils d’une légende de la médecine familiale (Dr Tobin), qui nous a dit que nous nous étions en réalité préparés pour cet examen durant cinq ou six ans grâce à toute notre formation en médecine. Le programme ici à Ottawa et plus spécifiquement la communauté de médecine familiale du Centre de médecine familiale Greenboro, le Dr Tobin et mes autres superviseurs m’ont préparé mieux que je n’aurais pu l’espérer pour cet examen et mon avenir en médecine.
Avez-vous hâte de présenter votre projet d’études?
Absolument! Ce fut un long processus depuis le moment où j’ai choisi un projet à soumettre comme rapport final. De toutes les responsabilités scolaires que nous assumons en tant que résidents en médecine familiale, ce projet m’a semblé être le plus satisfaisant à réaliser. J’ai eu la chance d’avoir une excellente superviseure de projet d’érudition des résidents en médecine familiale (Dre Laura Muldoon) et j’ai vraiment eu l’impression d’être soutenu à chaque étape. J’ai vraiment hâte de présenter mon projet à mes pairs lors de la journée RIO.
À quoi ressembleront les derniers mois de votre résidence? Comment vous sentez-vous à l’approche de la remise des diplômes?
C’est certain que le rythme sera moins soutenu. J’ai effectué tous mes stages effrénés en milieu hospitalier durant la première moitié de l’année et, après l’examen, il me reste principalement la médecine familiale et les soins palliatifs à réaliser. Ce sera super de me concentrer sur l’apprentissage de sujets particuliers qui m’intéressent sans le stress des échéances de projets et sans m’inquiéter des examens. Pour être honnête, j’ai l’impression que mon site communautaire actuel et les stages que j’ai effectués cette année m’ont préparé pour ce que l’avenir a à m’offrir. Comme c’est le cas pour n’importe quel domaine de la médecine, il y aura toujours des éléments qui, même au quotidien, vous laisseront dans l’incertitude. C’est ça qui rend la pratique de la médecine si intéressante. Alors que j’approche de la remise des diplômes, je sens vraiment que j’ai été bien préparé à gérer cette incertitude et que je serai capable de fournir d’excellents soins à mes patients durant ma carrière.
Quels sont vos plans dès que vous aurez reçu votre diplôme? Selon vous, que ferez-vous dans cinq ans? Dans dix ans?
Je crois que je souffre peut-être d’un problème d’attachement. Maintenant que j’ai terminé mes études de premier cycle, ma formation et ma résidence en médecine familiale ici à l’Université d’Ottawa, je resterai encore un an afin de suivre le programme de médecine d’urgence du CMFC. J’ai vraiment hâte à la prochaine année, qui représentera enfin la dernière étape de ma formation et qui me permettra de me préparer en vue de mon objectif de carrière : pratiquer la médecine familiale et la médecine d’urgence dans de petites collectivités rurales de la région d’Ottawa. Voilà ce que je veux faire pour les 5, 10, voire 15 ans à venir. De plus, je suis impatient d’avoir la chance de jouer un rôle de précepteur auprès d’étudiants et de résidents en médecine, afin de transmettre les connaissances que j’ai acquises de mes propres précepteurs à ce jour durant mes nombreuses années en médecine.
De quoi vous souviendrez-vous le plus de votre temps passé comme résident à l’Université d’Ottawa?
Le meilleur souvenir que j’ai de notre programme de médecine familiale ici à Ottawa est certainement la retraite des résidents dont nous avons été témoins en septembre dernier à Smiths Falls. Comme j’ai fait partie des résidents qui ont contribué à organiser la retraite (avec Elise, Alyx et Pauline), je ne pourrais être plus heureux des résultats, même si la météo n’a pas été au mieux. Ce fut réellement génial de relaxer, d’apprendre à connaître certains de mes collègues résidents que je n’avais pas encore eu la chance de rencontrer, et de profiter du karaoké offert par Elise Azzi.
Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager avec le corps professoral et les résidents du Département de médecine familiale?
Je croyais que les quatre années de formation en médecine s’étaient écoulées rapidement, mais ces deux dernières années de résidence se sont littéralement envolées. Nous sommes indéniablement très chanceux de tout le soutien reçu tout au long de notre résidence de la part de l’excellent personnel administratif et des précepteurs exceptionnels. Jamais, durant ma résidence, je ne me suis senti délaissé lorsque j’avais une question urgente. Ce soutien incroyable permet de faciliter grandement la résidence, qui représente un moment stressant pour nous. Personnellement, je me considère vraiment privilégié d’avoir eu la chance de m’exercer avec mes précepteurs à Greenboro (les Drs Tobin, Scherling, Nassim, Fellegi, Bloom, Yachnin et Lozano) et d’avoir bénéficié de leurs connaissances pendant la progression de ma carrière.
Dr Eddy Malouf
À Ottawa, en quoi l’expérience des résidents diffère-t-elle d’un site urbain à l’autre? Y a-t-il des différences dans les programmes universitaires?
Ottawa compte quatre sites universitaires urbains : Bruyère, Primrose, Civic et Riverside. Elle compte également plusieurs sites communautaires urbains (autour de la ville) ainsi que deux sites ruraux à Winchester et à Pembroke.
Voici mon avis sur les différentes options de sites urbains qui s’offrent à vous.
- Unités communautaire et scolaire : Bien que la communauté repose en grande partie sur le personnel et que les expériences de chacun puissent varier, en général les résidents en milieu communautaire travaillent directement avec leur superviseur et voient leurs patients. Les résidents sont habituellement très indépendants, voient une variété de patients et assurent leur propre apprentissage. Cela dit, dans la communauté, il y a moins de résidents (lorsqu’il y en a) avec qui travailler et donc moins d’enseignement formel. Sur les sites universitaires, vous travaillerez aux côtés d’un plus grand nombre de membres du personnel et de résidents, et l’enseignement est généralement plus formel.
- Unité scolaire, en bref : À quelques petits détails près, tous ces sites sont super. Il n’y a pas de différences majeures dans la programmation, les attentes ou le programme d’études. Les résidents choisissent habituellement les sites selon qu’ils préfèrent un grand ou un petit site, et selon l’emplacement. Vous ne pouvez pas vous tromper! Primrose et Bruyère sont des sites jumeaux. Bruyère peut accueillir de 20 à 25 résidents, et Primrose de 10 à 15. Les stages hors service à l’Hôpital général. Civic et Riverside sont également des sites jumeaux. Civique peut accueillir de 20 à 25 résidents, et Riverside de 8 à 10. Stages hors service à l’hôpital Civic.
Comment la Faculté favorise-t-elle le mieux-être des résidents?
Ottawa fait plusieurs choses en faveur du mieux-être et de la résilience. Il y a les Journées de réflexion sur le mieux-être pour les résidents en médecine familiale au début de chaque année universitaire. Elles ont lieu dans un camp à l’extérieur d’Ottawa, où tous les résidents sont dispensés de la garde et peuvent y passer la nuit. C’est une excellente façon de rencontrer d’autres résidents de première et de deuxième année. Jetez un œil à la Lettre du camp!
Le site Web d’Ottawa sur la résilience! Excellente ressource conçue par et pour les résidents en médecine familiale destinée à répondre à toutes les questions à l’intérieur et à l’extérieur de la résidence, y compris les examens, les projets, les sites gastronomiques, les festivals locaux, etc.
Il y a aussi de nombreuses activités sociales qui ont lieu tous les mois, dont des activités sociales après les heures de classe le vendredi après-midi.
Qu’est-ce que vous aimez le plus et le moins de la résidence à l’Université d’Ottawa?
Le plus : Ottawa est de taille parfaite, assez grande pour y côtoyer plein d’universitaires bizarres et merveilleux, et assez petite pour avoir l’impression de faire une différence dans la vie des patients. De plus, à Ottawa, le soutien du personnel est comme nul autre. Tout le personnel que j’ai rencontré fait tout en son pouvoir pour vous soutenir et vous défendre dans les hauts et les bas de la résidence. Ça fait vraiment une différence et favorise l’environnement d’apprentissage.
Le moins : Ottawa est une grande ville, et avoir une voiture vous facilitera la vie.
Dre Catherine Brown
Félicitations! Vous approchez de la fin de votre résidence de deux ans en médecine familiale. Comment vous sentez-vous après avoir terminé votre examen du CMFC en médecine familiale?
J’ai un grand plaisir à arriver à la fin de ma résidence en médecine, et maintenant que je n’ai plus à étudier tout le temps, je profite de mes soirées et fins de semaine libres retrouvées pour savourer le printemps!
Avez-vous hâte de présenter votre projet d’études?
Absolument. Je travaille avec le Dr Tanuseputro, à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, sur un projet qui porte sur la prestation, par les médecins, de services de soins palliatifs aux résidents de l’Ontario en fin de vie. Nous avons étudié le type de soins palliatifs offerts à plus de 350 000 patients et les caractéristiques des 11 000 médecins fournissant ces soins. J’ai tiré profit d’un cours à option en recherche pour vraiment me plonger dans ce projet, et ce fut une expérience gratifiante. Je serai tout à fait prête pour la journée RIO, puisque je présenterai mes conclusions lors d’une conférence à Montréal la semaine précédente!
À quoi ressembleront les derniers mois de votre résidence? Comment vous sentez-vous à l’approche de la remise des diplômes?
Ils passeront à toute vitesse – je ferai un stage de base en médecine familiale et, après avoir passé quelques mois sans travailler dernièrement, ce sera génial de revenir à ma clinique communautaire de médecine familiale! Je suis impatiente de consolider les connaissances et les compétences que j’ai développées au cours des deux dernières années.
Comment célébrerez-vous la fin de votre programme de résidence avec vos collègues?
Je ne suis pas encore certaine, mais probablement que je ferai la fête et que je m’amuserai! De plus, j’irai au Costa Rica le mois prochain avec ma sœur pour faire de la tyrolienne et observer les oiseaux.
Quels sont vos plans dès que vous aurez reçu votre diplôme?
Cet été, j’aurai le plaisir d’être médecin suppléante au Centre de santé communautaire d’Ottawa. Il s’agira d’une transition naturelle pour moi, puisque je termine ma résidence sous la supervision de la Dre Kay Lee (et des Dres Laura Muldoon et Sarah Rice) au Centre de santé communautaire Somerset. Par la suite, j’aurai trois années de plus en résidence – j’obtiendrai officiellement mon diplôme en juin 2021, puisque je suis également résidente en santé publique et en médecine préventive!
Selon vous, que ferez-vous dans cinq ans? Dans dix ans?
J’espère avoir une carrière qui me permettra d’intégrer ma passion pour la médecine clinique et la santé publique! Je me vois travailler à temps partiel comme médecin de famille tout en étant médecin-hygiéniste adjointe dans un bureau de santé publique. Je suis également intéressée à enseigner un jour aux étudiants et aux résidents en médecine, puisque je crois que la promotion de la santé et les services de prévention des maladies sont souvent sous-estimés dans notre formation, mais essentiels pour optimiser la santé de nos patients et de la population générale.
De quoi vous souviendrez-vous le plus de votre temps passé comme résident à l’Université d’Ottawa?
Je me suis fait des amis exceptionnels parmi les résidents à l’Université d’Ottawa, et je crois que ces amitiés se poursuivront bien au-delà de la remise de diplômes! J’ai, entre autres, rejoint une ligue sportive intramurale, voyagé en Grèce, célébré des anniversaires et bu quelques bières après les journées de cours.
J’ai aussi eu la chance de passer deux mois à l’île de Baffin, à l’Hôpital général de Qikiqtani. Ce fut réellement le point fort clinique de ma résidence, une occasion de pratiquer la médecine familiale intégrative en milieu rural qui m’a permis de travailler aux urgences, en obstétrique, à l’hôpital et dans des cliniques de médecine familiale. J’étais basée à Iqaluit, mais j’ai passé une semaine dans le hameau d’Arctic Bay, au nord du cercle arctique. Quand je suis arrivée à Arctic Bay en février, le soleil s’était levé pendant quelques jours pour la première fois en plus de trois mois et le thermomètre indiquait -45 °C! J’ai été également abasourdie par le très haut taux de tuberculose, qui est 270 fois plus élevé chez les Inuits canadiens que chez les Canadiens non autochtones. C’est une expérience qui m’a incitée à continuer à travailler avec les populations autochtones et à sensibiliser la population pendant ma carrière.
Dre Shauna Hacker
Félicitations! Vous approchez de la fin de votre résidence de deux ans en médecine familiale. Comment vous sentez-vous après avoir terminé votre examen du CMFC en médecine familiale?
OH OUI! LE TOUT DERNIER EXAMEN! (… ouf, ce sera vraiment étrange si je dois le repasser) Que FONT les gens dans leur temps libre? Qu’est-ce que c’est, Netflix?
Avez-vous hâte de présenter votre projet d’études?
C’est génial de terminer un projet et d’être en mesure de présenter les fruits de son labeur, ça c’est certain! Pour être honnête, je suis plus intéressée par ce que mes collègues résidents ont créé. Cette journée où on quitte le travail partage les accomplissements de tout le monde a toujours été vraiment géniale!
À quoi ressembleront les derniers mois de votre résidence? Comment vous sentez-vous à l’approche de la remise des diplômes?
Je suis actuellement en médecine d’urgence, ce qui constitue une excellente révision de ma résidence en raison de la variété. Je termine ma résidence avec mes collègues de médecine familiale (insérer quelques larmes). Je suis heureuse d’avoir terminé et j’ai hâte d’affronter tout ce que j’ai prévu pour la suite! Je remplis plusieurs demandes de privilèges et papiers de l’OMCO – ma carte de crédit en souffre!
Comment célébrerez-vous la fin de votre programme de résidence avec vos collègues?
Eh bien... nous avons définitivement célébré le jour de notre examen final... ce qui a entraîné une légère transaminasémie... Maintenant que nous nous sommes quelque peu rétablis, je crois que nous essaierons de planifier quelques soupers avant la fin, mais la plupart de mes collègues resteront en ville, donc nous ne paniquons pas à voir la fin approcher, ce qui est bien.
Quels sont vos plans dès que vous aurez reçu votre diplôme?
Ça ressemblera un peu à un méli-mélo, en fait. Je commencerai avec huit jours à Wawa, en Ontario, en clinique, à l’hôpital et aux urgences. Ensuite, je serai médecin en milieu hospitalier pendant deux semaines à l’hôpital Winchester en juillet. En août, j’assurerai un remplacement plutôt tranquille auprès de 20 patients internes dans un centre de réadaptation à Owen Sound. Ça semble éclectique? Non, non, c’est stratégique. Le chalet de mes parents se trouve à 30 minutes de route et les journées sont généralement de 9 h à 14 h, donc à 14 h 30, je me prélasserai sur la plage – VENDU! Ai-je précisé qu’il n’y a pas de période sur appel?
À l’automne, de septembre à décembre, je serai médecin en milieu hospitalier pour le Centre de réadaptation (derrière l’Hôpital général). Je couvrirai deux à trois unités, avec un total de 40 patients (réadaptation de courte durée, lésions de la moelle épinière et, parfois, lésions cérébrales). Je superviserai les admissions et les congés, et j’effectuerai les évaluations quotidiennes pour les « problèmes médicaux » de ces patients. J’assurerai aussi beaucoup de coordination et de communication avec les professionnels paramédicaux et les physiatres.
Pendant les mois d’été, je pourrais faire quelques jours de suppléance ici et là dans une clinique de soins primaires, juste pour maintenir à jour ma pratique en pédiatrie, en médecine prénatale, en soins préventifs, etc.
Selon vous, que ferez-vous dans cinq ans? Dans dix ans?
Dans cinq ans, je me vois dans ma clinique et comme médecin en milieu hospitalier une semaine par mois ou tous les deux mois. Nous aimerions rester à Ottawa – c’est vraiment l’endroit idéal pour exercer tous les aspects de la médecine familiale en raison du grand nombre d’hôpitaux communautaires!
Dans dix ans, je crois que ce serait bien d’assumer quelques responsabilités d’enseignements, que ce soit dans une école de médecine ou avec des résidents dans ma clinique. Dans un même ordre d’idée, je me vois travailler dans une clinique de soins primaires et en tant que médecin en milieu hospitalier.
De quoi vous souviendrez-vous le plus de votre temps passé comme résident à l’Université d’Ottawa?
Je me souviendrai des moments hilarants avec mon groupe d’étude, des cas vraiment intéressants que j’ai étudiés, et des superbes relations établies avec les médecins membres du personnel, les infirmières, les préposés, etc. à Bruyère – j’ai vraiment eu de la chance de passer deux ans avec eux!
Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager avec le corps professoral et les résidents du Département de médecine familiale?
Je crois que la chose la plus importante que j’ai apprise durant mon processus de réflexion sur « Qu’est-ce qui vient ensuite? », c’est que la médecine familiale est vaste. Elle est flexible, elle présente de multiples facettes et offre sans cesse de nouvelles occasions d’apprentissage. Prenez le temps d’explorer autant de possibilités que possible et, si vous avez certains intérêts, poursuivez-les! Vous aurez peut-être la chance d’obtenir une suppléance ou un emploi dans le domaine.
Une autre chose que je vous recommande aussi, c’est de parler à plus de gens possible aux endroits où vous effectuerez vos remplacements, et profitez des occasions et de leur expérience. C’est particulièrement le cas pour les régions du Nord – j’ai demandé à tout le monde où ils étaient allés dans cette région, comment c’était et à quoi ressemblerait le travail.
En médecine familiale, pratiquement tout est possible! Bonne chance!