Faites connaissance avec le Dr Doug Archibald

Publié le vendredi 14 août 2020

Faites connaissance avec le Dr Doug Archibald

 

Le Dr Doug Archibald a rejoint le Département de médecine familiale en tant que chercheur pour l’éducation en santé en 2011, après avoir terminé un doctorat en éducation à l’Université d’Ottawa. Depuis mars 2018, il est le directeur de la recherche et de l’innovation au DMF, et supervise le fonctionnement général et la direction du Centre de recherche C.T. Lamont en soins de santé primaires (CTLC). Il contribue ainsi au développement des partenariats de recherche au sein de l’université et avec d’autres établissements, permettant à notre centre de recherche de rester un leader dans le domaine. Il dispose d’une affectation multiple au Département d'innovation en éducation médicale (DIEM) et à la Faculté d’éducation. Il supervise actuellement quatre doctorants et enseigne à la Faculté d’éducation et au Programme des chercheurs pour l’éducation en santé du DIEM.

En tant que chercheur en éducation, il a permis l’obtention de plus de 1,5 M$ en subventions, dont plus de 400 000 $ comme chercheur principal. Il a notamment reçu l’Edward J. Stemmler Medical Education Fund en 2017, une subvention internationale très compétitive dans le domaine de l’éducation médicale du National Board of Medical Examiners des États-Unis. Il a également publié 62 articles dans des revues à comité de lecture et est l’auteur de cinq chapitres de livres.

Il attribue une grande partie de sa réussite en recherche à sa collaboration avec de nombreux membres du corps professoral et résidents de notre département. Ses intérêts de recherche s’articulent généralement autour de deux domaines de l’éducation en santé : les technologies de l’éducation et l’évaluation des programmes.

L’étude des techniques de communication et d’enseignement électroniques pour l’éducation dans les professions de la santé se développe à un rythme toujours croissant. Avec l’avènement de la COVID-19, il est plus impératif que jamais de poursuivre l’exploration des technologies et de leurs implications pour l’enseignement des professions de santé. Une grande partie de son financement récent a été consacrée aux possibilités d’enseignement offertes par les technologies de la santé telles que les services de consultation en ligne (eConsults) et les technologies d’engagement des patients comme le Canadian Practice Integration Network (CPIN).

Le Dr Archibald mène actuellement une étude avec d’autres professeurs du département visant à explorer comment le CPIN peut être utilisé pour aider les résidents en médecine familiale à apprendre à mieux communiquer avec leurs patients. Les apprenants, les fournisseurs de soins et les patients mettront à l’essai et affineront ce nouveau système d’apprentissage pratique pour les patients. Cette étude est une première étape cruciale dans le développement d’un outil national de pratique pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage des compétences de communication, et intégrer le point de vue des patients dans le développement des aptitudes à la communication pour la prochaine génération de médecins de famille.

Toutes les initiatives actuelles et celles à venir dans le domaine de l’éducation en santé devraient faire l’objet d’évaluations. Une grande partie du travail de recherche de Doug consiste à évaluer les programmes et les innovations, et à concevoir et à mettre en œuvre des instruments d’évaluation. Son article de 2014, intitulé Validation of the Interprofessional Collaborative Competency Attainment Survey (ICCAS) a été cité par 109 articles de recherche évalués par des pairs. Actuellement, au moins 89 programmes de formation clinique et thèses de doctorat connus dans le monde entier utilisent l’instrument ICCAS. Il a été traduit dans plusieurs langues (dont le français, le norvégien, le portugais et l’espagnol) et est en cours de validation dans de nombreux contextes. L’ICCAS est hébergé sur le site web du National Center for Interprofessional Practice and Education. Un rapport de Google Analytics (1er avril 2016 au 6 juillet 2020) a révélé que l’ICCAS compte 7917 pages vues dans 50 pays.

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