Message de la directrice

Publié le vendredi 12 octobre 2018

À quoi ressembleront les soins de santé en 2050? Le Dr Rueben Devlin, conseiller spécial et président du Conseil du premier ministre pour l’amélioration des soins de santé et l’élimination de la médecine de couloir, s’est posé la question à l’occasion de la conférence Renew de l’OCFP qui avait lieu en septembre. Le Dr Devlin est l’ancien directeur général de l’Hôpital Humber River, qui se décrit comme le premier établissement numérique en Ontario. Il nous a posé la question sous forme de devinette : Qu’est-ce qui existe actuellement et qui n’existait pas il y a 30 ans, et qu’est-ce qui va exister dans 30 ans et qui n’existe pas actuellement? Son père, un médecin généraliste avant de prendre sa retraite, transportait toujours de la morphine et de l’épinéphrine dans sa mallette. De nos jours, les patients sont dotés de leur propre auto-injecteur et nous avons des défibrillateurs dans la majorité des lieux publics. Il y a trente ans, les téléphones intelligents auraient semblé comme de la science-fiction. Pensez également aux voitures sans conducteurs dont il est partout question, typiques des films de science-fiction et qui seront bientôt sur les routes. De la même manière, qu’est-ce qui va probablement changer dans la prestation des soins de santé dans les 30 prochaines années? Voici le défi que j’ai demandé au groupe de relever à l’occasion de l’Assemblée départementale pendant les Journées de réflexion. Marie-Hélène Chomienne, Doug Manuel, Jay Mercer et Liz Muggah répondront à ces questions en mettant l’accent sur la prestation des soins de santé, l’enseignement et la recherche. Préparons-nous nos apprenants à cet avenir?

Le Dr Devlin a insisté sur le besoin de qualité, de sécurité, d’efficacité et de service à la clientèle lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux domaines prioritaires du gouvernement en matière de santé : les soins actifs, les soins de longue durée, les soins à domicile, les soins primaires, la santé mentale, la santé numérique et l’innovation. Les autres membres du groupe lors de la conférence comprenaient André Picard, qui présentait le point de vue des patients, la Dre Ruth Wilson, qui a parlé des leçons tirées de l’introduction de nouveaux modèles de médecine familiale dans la province, et Ross Upshur, qui a insisté sur notre mandat social, qui est de servir nos patients et nos collectivités.

L’OCFP et les départements de médecine familiale de partout au pays ont une responsabilité à l’égard de nos patients et de nos futurs médecins. Ils doivent en effet s’assurer que nous appuyons la mise en place d’un système de santé responsable au service de tous. Faire la preuve qu’une médecine familiale robuste est une composante fondamentale de la qualité, de l’efficacité et des soins empreints de compassion fait partie de notre travail. Nous savons bien que les statistiques dans ce domaine laissent penser qu’il y a place pour de grandes améliorations de notre part. Nous devons également faire la preuve de ces améliorations. J’ai donc hâte d’entendre vos idées à ce sujet pendant et après l’Assemblée départementale (vous pouvez communiquer avec moi en tout temps au chairdfm@uottawa.ca). Ne censurez pas vos réflexions. Comme l’expliquait le Dr Devlin aux chefs de file, n’attendez pas le jour de la cérémonie de première pelletée de terre pour exprimer vos idées! C’est à l’étape de la planification que nous en avons besoin. J’aurai plaisir à lire et à entendre vos commentaires.

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