Pendant que nous attendons la venue du printemps, nos résidents R2 sont occupés à préparer leurs examens du CMCF et nos collègues à L’Hôpital d’Ottawa se préparent à un changement majeur, l’adoption d’Epic. Tout cet apprentissage répond à des besoins extérieurs. Nous qui apprenons continuellement, où trouvons-nous le soutien dont nous avons besoin et la motivation pour ne jamais arrêter d’apprendre? Lorsque nous réfléchissons aux motivations d’apprentissage, nous pouvons les classer selon une perspective de besoin, d’objectif ou d’apprentissage.
Avez-vous un passe-temps? Développez-vous une nouvelle compétence? Qu’est-ce qui vous stimule? Dans le cadre de notre profession, que faisons-nous devant un nouveau problème de santé? La source d’information principale pour beaucoup de gens, dont nos patients, est Internet. Même si Internet peut être fiable, il ne nous enseigne pas de compétence telle que l’évaluation critique, les soins collaboratifs ou l’AQ. Comment développer nos compétences? Le rapport récemment publié par le projet de développement professionnel continu de l’Avenir de l’éducation médicale au Canada (AEMC-DPC), Appuyer l’apprentissage et l’amélioration continue de la pratique des médecins au Canada : une nouvelle orientation, propose une nouvelle approche en matière de DPC.
Nous sommes tous occupés et nous voulons un DPC efficace qui produit les résultats escomptés. Je me réjouis du fait que le projet vise la mise au point d’un « système de DPC [...] qui soutient l’innovation et l’amélioration continue de la qualité afin de répondre aux besoins des Canadiens en matière de santé ». La proposition réclame un système remanié « qui sera ancré dans les milieux de travail, intégré aux équipes de soins et soutenu par les systèmes de santé ».
Notre département a tiré parti de cette vision en introduisant des projets d’AQ au sein du programme postdoctoral. Nous en avons constaté les avantages pour les apprenants, leurs pratiques et (nous l’espérons!) l’expérience des patients. Nos chefs de file de l’AQ ont développé des compétences grâce au programme IDÉES de Qualité des services de santé Ontario, qui emploie une approche collaborative de l’apprentissage. Pour qu’ils soient réussis, les efforts d’AQ doivent comprendre toute l’équipe de soins de santé.
Finalement, étant donné que notre système de santé nous fournit des données pertinentes pour mesurer nos lacunes et nos réussites, nous pouvons améliorer continuellement notre prestation de soins. Nos projets du DMF, tels que le RASPO et le projet de la Dre Sharon Johnston et de son équipe consistant à mobiliser les patients et à fournir de la rétroaction pertinente aux praticiens, visent à nous permettre d’offrir de meilleurs soins à nos patients. Le DMF étant une organisation d’apprentissage, nous formons et appuyons nos apprenants pour qu’ils acquièrent des compétences importantes et développons des innovations pour l’apprentissage continu. Notez à votre calendrier la journée RIO du 6 juin 2019 pour ne pas manquer les réalisations de nos résidents, qui présenteront leurs découvertes et leurs innovations.