Message de la directrice - mai 2019

Publié le vendredi 17 mai 2019

Mai est un mois occupé! Nos résidents R2 ont passé leurs examens et le corps professoral fait l’objet d’examens annuels. L’évaluation est un outil qui nous aide à examiner, à réfléchir et à apprendre. Notre rapport annuel donne une idée de ces réalisations; cependant, ce n’est que le résumé de tant de travail. Une des tâches que j’apprécie chaque année est de rencontrer les membres du corps professoral pour examiner leurs réalisations. C’est un moment où je peux voir à quel point le travail que tout le monde fait est invisible! Merci à tous pour vos contributions exceptionnelles.

L’Enquête longitudinale sur la médecine familiale du CMFC est un autre outil d’évaluation. Les résidents sont priés de répondre lors de leur entrée en résidence, à la fin de leur résidence et au cours de leur troisième année de pratique. Cette année, nous aurons nos premières réponses relatives à l’enquête sur les pratiques de notre cohorte de 2014. Merci à nos résidents d’avoir répondu. L’information peut être très utile à notre planification et nous assurer que le programme répond à vos besoins.

Le DSeale et moi-même recevons régulièrement des rapports sur les résultats nationaux accompagnés d’un rapport confidentiel pour notre programme. La première enquête nous donne un aperçu des résidents qui entrent dans le programme et de leurs aspirations. Nos résultats de 2018 sont assez semblables à ceux de l’ensemble du pays. Certaines questions ressortent. De nombreux résidents faisant leur entrée n’ont que peu ou pas d’expérience en soins palliatifs, en soins à domicile, en soins de longue durée ou auprès des populations vulnérables et autochtones. Après la résidence, beaucoup s’attendent à rejoindre une médecine de groupe et environ 10 % s’attendent à ne faire que de la suppléance. Quelque 84 % des répondants ont l’intention d’intégrer un intérêt particulier pour la pratique et 34 % souhaitent avoir une pratique ciblée sans soins complets. Au même moment, 50 % ou plus ont l’intention d’intégrer l’obstétrique et la médecine d’urgence pendant l’accouchement, alors que nos résidents sont légèrement moins susceptibles que la moyenne nationale de prévoir fournir des soins hospitaliers ou de travailler dans une communauté rurale (45 % vs 50 %).

Qu’est-ce que cela signifie? Il est clair que certaines des lacunes relatives à l’expérience reflètent l’expérience de la Faculté de médecine. Être conscient de ces lacunes peut orienter notre programme d’études et nos stages cliniques. Nous pouvons examiner les données pour déterminer si les intentions des résidents changent par rapport à la résidence, dans le but de comprendre ce qui influence ces changements. L’enquête finale nous dira si nous avons préparé nos apprenants de manière appropriée pour la pratique et si notre programme a atteint les objectifs du programme d’études Triple C axé sur les compétences. Il s’agit :

  • de former des médecins de famille compétents de façon plus efficiente et efficace;
  • de veiller à ce que les médecins de famille diplômés possèdent un ensemble de compétences bien équilibré qui leur permet de pratiquer au sein de toutes les communautés et dans tous les contextes au Canada;
  • d’attirer davantage de diplômés de la Faculté de médecine vers la médecine familiale.

Je crois que nous faisons un excellent travail pour atteindre ces objectifs. En prêtant attention aux commentaires, nous resterons sur la bonne voie et appuierons notre amélioration continue de la qualité. Merci à tous pour votre contribution et votre collaboration.

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