
La Dre Delva à Whistler, C.-B., en compagnie de sa sœur.
J’écris cette note pendant le congé du mois de mars! Beaucoup de collègues prennent une semaine de congé en mars pour passer du temps avec leur famille. Ceux comme moi qui n’ont pas d’enfants d’âge scolaire sont contents de ne pas avoir à voyager pendant cette période de grande activité! J’ai eu le grand plaisir la semaine dernière de skier à Whistler avec ma sœur. Les congés sont tellement importants pour notre bien-être physique et psychologique. J’espère que vous avez tous eu l’occasion de profiter de moments de détente pour vous détacher un peu de votre horaire chargé.
Le congé m’a donné le temps de réfléchir aux résultats décevants du premier tour du jumelage CaRMS. Nous ne comprenons pas encore complètement ce qui s’est passé, car notre programme n’a rien perdu de son attrait. Lors de la plus récente réunion de COFM-FM, pendant laquelle les représentants du Conseil rencontrent les représentants gouvernementaux, nous avons examiné certaines des difficultés. À l’échelle nationale, un nombre inchangé d’étudiants ont présenté une demande et ont été jumelés, mais il y avait beaucoup plus de postes disponibles, étant donné que les provinces maritimes ont augmenté le nombre de places offertes. Toutes les universités de l’Ontario (sauf l’Université de Toronto) ont vu une augmentation de leur nombre de postes vacants après le premier tour par rapport à l’année dernière. En tant que chefs de file, nous nous demandons si l’incertitude en matière de financement et d’accès aux organismes de santé familiale a eu un effet sur le jumelage en Ontario. Nous avons fait part de cette préoccupation à nos interlocuteurs gouvernementaux. Par ailleurs, il semblerait que les étudiants francophones étaient plus susceptibles de rester au Québec qu’auparavant. Le climat politique expliquerait ainsi une partie des difficultés.
Cependant, ces circonstances n’expliquent pas totalement pourquoi Ottawa se démarque en Ontario par de mauvais résultats de jumelage. Nous savons au moins que les résidents sont une importante source d’information pour les candidats. Leur expérience de notre programme aura une incidence sur leur évaluation de la valeur et de l’utilité de la formation que nous offrons. Cette expérience est également liée à ce que disent les membres du corps professoral sur la valeur et l’utilité d’une activité professionnelle en Ontario et à l’Université d’Ottawa. Je me pose donc la question : est-ce que les négociations avec le gouvernement ont mené à un sentiment de découragement au sein du corps professoral? Est-ce que les difficultés que nous éprouvons dans notre programme ont fini par déteindre sur nos apprenants? Devons-nous changer certains aspects de nos efforts de recrutement?
Le deuxième tour du jumelage en Ontario est réservé aux diplômés canadiens en médecine. Cette politique est entrée en vigueur pour s’attaquer au problème du nombre élevé d’étudiants non jumelés qui avait été observé l’année dernière. Malheureusement, la politique a une conséquence involontaire, qui est que le nombre de DCM non jumelés est inférieur au nombre de postes vacants au moment du deuxième tour, ce qui signifie que nous aurons peut-être encore des postes vacants après le jumelage. Notre objectif est d’appuyer et de former les étudiantes et les étudiants qui souhaitent faire carrière en médecine familiale. Nous avons toutes les raisons du monde de nous réjouir de ceux et de celles qui ont obtenu un jumelage au sein de notre programme, et nous pourrions donc commencer par déterminer ce qui les a incités à nous mettre en première place de leur classement! Nous pourrions utiliser cet exercice de réflexion pour trouver des solutions et encourager tous les étudiants à mettre l’Université d’Ottawa en tête de leur liste de classement parmi tous les lieux de formation au pays. Avez-vous des idées ou des suggestions sur ce que nous devons faire pour concrétiser ce projet? Nous vous invitons à ajouter un commentaire à notre forum de discussion.
Merci à tous ceux qui participent au processus d’examen des candidats du deuxième tour du CaRMS, malgré la fenêtre étroite, et merci à notre équipe d’accueillir les étudiants et de les encourager à envisager une formation à Ottawa.