Par : Dre Tiffany Locke
Je m’intéresse à la recherche depuis mes études de premier cycle et j’ai saisi toutes les occasions de m’impliquer en recherche depuis ce temps. J’ai une passion pour la recherche épidémiologique et j’aime appliquer ces méthodes à différents domaines parce que je veux travailler à améliorer la santé de la population.
Mon expérience de recherche est très variée, couvrant de nombreux domaines après avoir entrepris de nombreux projets différents au fil des ans. Mes projets de recherche de premier cycle portaient sur le cancer de la prostate et du testicule, ainsi que sur la santé environnementale et la contamination alimentaire. Mon projet de thèse de maîtrise en épidémiologie portait sur le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, en utilisant les données d’hôpitaux et de laboratoires nationaux de l’Agence de la santé publique du Canada. J’ai également fait quelques travaux de maîtrise en recherche sur les soins primaires, en examinant l’impact d’avoir un médecin de famille sur l’autoévaluation de la santé. Avant d’entrer à l’école de médecine, j’ai travaillé comme assistant de recherche dans le cadre d’analyses documentaires systématiques chez BORN Ontario. Pendant mes études de médecine, j’ai reçu une bourse de recherche des IRSC pour travailler à des projets de recherche à l’Hôpital d’Ottawa et aux Instituts de recherche du CHEO.
Pour mon PERMF, j’espérais réaliser un projet en soins primaires qui serait non seulement pertinent en médecine familiale, mais aussi en santé publique. J’ai rencontré le Dr Peter Tanuseputro, clinicien-chercheur en santé publique à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, et aussi médecin de famille. Nous nous sommes rencontrés à quelques reprises pour discuter des sujets possibles du projet, et nous en sommes venus à en choisir un qui était très pertinent pour la santé publique, en mettant l’accent sur les populations vulnérables et les déterminants de la santé (c’est un problème clinique que j’avais malheureusement vu dans certains de mes stages pédiatriques à la Faculté de médecine et en résidence en médecine familiale). Le projet, intitulé The association between neighbourhood-level socioeconomic status and child maltreatment in Ontario: A population-based study, visait à évaluer les tendances des mauvais traitements graves envers les enfants en Ontario.
Le Dr Tanuseputro est chercheur à l’IRSS et travaille avec une équipe de recherche de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et de l’Institut de recherche Bruyère, ce qui lui a permis de réaliser un projet à l’échelle de la province. J’ai trouvé l’expérience extrêmement enrichissante, car j’ai pu apprendre non seulement les méthodes de recherche, mais aussi comment combiner la pratique clinique et la recherche, et en savoir plus sur travail de clinicien chercheur. Je prévois maintenant, dans le cadre de mon projet, travailler sur un manuscrit pour publication et j’espère que mes travaux permettront d’améliorer les interventions pour prévenir la maltraitance des enfants.
En savoir plus sur le PERMF du Dre Locke
Dre Locke est lauréate en 2019 du Prix Dr Campbell T. et Pat Lamont pour l'excellence en projets d’érudition des résidents en médecine familiale du Département de médecine familiale de l’Université d’Ottawa. Dre Locke a été aussi sélectionné par l'Université d'Ottawa pour le Prix de la recherche à un résident co-parrainé par la SCRC/IRSC, le Prix de recherche pour les résidents en médecine familiale du CMFC et le Prix d’érudition pour les résidents en médecine familiale du CMFC.