L’équipe de santé familiale Bruyère a récemment fait l’acquisition d’un tout nouvel appareil d’échographie au point d’intervention grâce à un don reçu d’une patiente des plus reconnaissantes. La patiente avait demandé à son médecin de famille, le Dr Ponka, ce qui pouvait l’aider à enseigner. Dans le cadre de sa clinique de santé musculo-squelettique, une telle occasion d’aider ses résidents à faire le plein d’expérience et d’améliorer les services offerts aux patients s’avérait gagnante à tous les niveaux.
C’est une histoire qui me fait penser à une présentation que j’ai entendue récemment, une présentation qui portait sur le concept d’avancement et qui était donnée aux titulaires des chaires en sciences cliniques et en sciences fondamentales de la Faculté de médecine. Qu’est-ce donc que l’avancement? Eh bien, la définition que l’on trouve dans le dictionnaire parle bien entendu de mouvement en avant, de progrès. On pourrait dire, par exemple, « consacrer sa vie à l’avancement de la science ».
Je sais fort bien que notre corps professoral a, pour sa part, une grande passion pour l’avancement dans le domaine de la santé, tant par la recherche que par la préparation de futurs médecins. Notre département est l’un des chefs de file du pays avec ses travaux de recherche sur les services de santé, ses partenariats entre les administrations et ses initiatives stratégiques de santé mondiale. Notre but est d’assurer à nos étudiants une excellente formation par la mise en œuvre de notre programme d’études axé sur les compétences. Nous avons également mis au point des innovations dans le domaine de l’éducation dans les deux langues officielles. Quelle fierté que de pouvoir faire partie d’un groupe si dynamique et si efficace!
Mais il faut noter aussi ce que Clare Liddy a mentionné dans un article paru récemment dans l’Ottawa Citizen : « Les innovations réussies reposent sur des données probantes fiables, lesquelles proviennent de travaux de recherche solides. À elle seule, la recherche ne peut pas lancer un service, ce qui fait en sorte que plusieurs innovations des plus prometteuses restent cloîtrées dans les journaux scientifiques, des plateformes certes précieuses, mais limitées à un cercle très restreint. Pour que l’on parvienne véritablement à mettre en œuvre quelque chose, il faut rejoindre les gens qui s’occupent justement de la mise en œuvre : les cliniciens, les décideurs et, surtout, les patients, dont la voix doit être entendue. »
Les experts de l’avancement sont d’avis que les gens veulent participer aux innovations susceptibles de changer les choses. La façon dont nous communiquons notre passion et les personnes qui nous écoutent ont toutes une incidence sur le succès de nos partenariats. À titre de médecins de famille, nous entretenons des relations avec bien des gens susceptibles de vouloir participer à notre passion.
Pour qu’il y ait avancement, nous devons communiquer notre passion et développer des façons d’intégrer les autres gens dans nos objectifs. Les Bureaux du développement sont là pour vous aider à développer vos partenariats, tant par l’entremise de l’université que par les fondations et l’institut de recherche. Le Département de médecine familiale s’est investi de plus belle dans sa bourse de voyage en santé mondiale. Grâce à la passion du Dr Eric Wooltorton, nous avons recueilli de nombreux dons lors des dernières journées de réflexion, ce qui nous permettra d’offrir à encore plus d’étudiants l’occasion de découvrir ce en quoi consiste la santé mondiale.
Pensez à vos passions et demandez-vous ce que nous pourrions faire pour mieux les communiquer aux gens susceptibles de nous aider à changer les choses!