Par : Dre Julia Buthmann
Les résolutions du Nouvel An sont (le plus souvent) fondées sur l’hypothèse que nous éprouvons des difficultés et que nous devons être plus sérieux et autodisciplinés afin de devenir de meilleures personnes.
Nous pensons que nous nous aimerons davantage si nous commençons enfin à mieux manger, à faire de l’exercice, à passer moins de temps sur Instagram, à sortir, à écrire dans notre journal et à être plus positifs face à la pandémie.
Notre concept d’estime de soi est lié à la réussite.
Ainsi, lorsque nos « échouons » dans nos résolutions du Nouvel An, nous nous considérons nous-mêmes comme un échec.
Et si, cette année, nous prenions la résolution de faire preuve de compassion envers nous-mêmes? De considérer les luttes que nous menons pour atteindre nos objectifs non pas comme un échec, mais comme une partie de notre parcours?
La compassion envers nous-mêmes nous permet de nous sentir en colère, blessés, inquiets, ennuyés, tristes, paresseux et fatigués en les acceptant comme faisant partie de l’expérience humaine, et en nous offrant à nous-mêmes de la gentillesse et de la bienveillance dans de tels moments.
Et puis, en sachant que vous serez toujours une bonne personne même si vous mangez ce morceau de gâteau demain, cela vous aidera peut-être réellement à vous sentir encouragé(e) et à mieux réussir dans vos efforts destinés à améliorer votre santé et votre bien-être.