Selon une étude, l’imagerie cérébrale spécialisée pourrait dévoiler les mystères de la maladie d’Alzheimer et d’autres troubles

Publié le mardi 17 mai 2022

imagerie cérébrale

Par David McFadden
Rédacteur scientifique

La maladie d’Alzheimer représente la forme de démence la plus courante, et constitue l’une des principales causes de dépendance et de handicap chez les personnes âgées. Si des percées ont permis de comprendre cette maladie cérébrale éprouvante, les examens diagnostiques sont actuellement limités et il n’existe aucun traitement.

Un professeur adjoint de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa et une équipe de collaborateurs ont publié une nouvelle étude qui porte à croire qu’une nouvelle technique de neuro-imagerie pourrait potentiellement être utilisée dans les dépistages à grande échelle de la maladie d’Alzheimer. Elle pourrait également fournir des renseignements sur les stades précoces de la maladie, bien avant que les symptômes ne se manifestent.

Les conclusions de l’étude pourraient éventuellement aider à la conception de médicaments ciblés et ouvrir la voie à une méthode pratique et moins invasive de dépister la maladie d’Alzheimer, une maladie qui peut entraîner un déficit cognitif si grave que les personnes atteintes risquent de perdre la capacité de reconnaître leurs proches ou même de communiquer au niveau le plus élémentaire.

Publiée récemment dans la revue à comité de lecture Neuropsychopharmacology, l’étude des chercheurs suggère que l’utilisation de l’IRM sensible à la neuromélanine, une méthode d’imagerie à haute résolution, pourrait s’avérer prometteuse pour prévoir le risque de symptômes ou encadrer la prestation future d’un traitement.

Le Dr Clifford Cassidy, professeur adjoint au Département de médecine cellulaire et moléculaire (MCM) de la Faculté de médecine, et chercheur à l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) du Royal, est le premier auteur de l’article. La recherche a été menée en collaboration avec le Centre de recherche et d’études sur le vieillissement de l’Université McGill dans le cadre d’une étude d’envergure faisant participer des personnes âgées en santé, des personnes à risque, et des personnes atteintes de démence.

Dr Cliff Cassidy

Dr Cliff Cassidy ( Crédit photo: L’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) du Royal.)

 

Haut de page